Les cataractes Chirurgie et soins post-opératoires
Examen obligatoire pour les homologations et pour les cotations
Age minimal de l’animal 12 mois
Réalisation radiographie faite sous : anesthésie générale ou sédation profonde
Tarif lecture :
Docteur LEGEARD :Hanches 25€, coudes 25€
Professeur GENEVOIS : Hanches 30€, coudes 30€
Constitution du dossier de demande de lecture officielle:
- chèque d’honoraire ordre lecteur,
- photocopie du pedigree ou du certificat de naissance,
- enveloppe affranchie (moins de 100g) adresse du propriétaire de l’animal,
- enveloppe affranchie (moins de 20g) au responsable santé du club: M. Roger Debard 59 Chemin du Terrier 69360 Ternay
- attestation vétérinaire attestant le contrôle de l’identité et des conditions de réalisation de l’examen,
- n’oubliez pas de demander au vétérinaire le N° de téléchargement sur le site hpps://www.myvetsxl.com
- Les clichés effectués sur film argentique sont toujours valables
Lire la suite : Renseignements concernant la dysplasie coxo-fémorale
Chez un animal «normal», les côtes, bien que non visibles, sont facilement palpables en posant la main sur le thorax de l’animal, et la taille de l’animal est nette, tant lorsqu’on le regarde de côté que par-dessus.
On parle de surpoids lorsque la taille s’efface et les côtes sont recouvertes de graisse. Au-delà d’un excédent de poids de 20%, l’animal est obèse, la silhouette abdominale pendante, et des dépôts de graisse sont importants au niveau du thorax, de la colonne vertébrale, de la base de la queue.
Contrairement aux muscles qui travaillent tout le temps pour assurer le soutien du corps, la graisse ne consomme pas d’énergie ; l’animal en surpoids se déplace moins et se fatigue plus vite : il dépense moins d’énergie, et si sa ration n’a pas diminué, il va encore prendre du poids : c’est le cercle vicieux de le surcharge pondérale.
Les conséquences du surpoids et de l’obésité sont nombreuses : réduction de l’espérance de vie (jusqu’à 2 ans), moindre résistance aux infections, baisse d’endurance, diminution de l’efficacité des fonctions rénale et hépatique, baisse de la résistance à la chaleur, augmentation des troubles locomoteurs (arthrose, lumbago, rupture de ligament croisé), hausse de la tension artérielle, fatigabilité accrue, augmentation du travail du coeur conduisant à l’insuffisance cardiaque et respiratoire, accroissement du risque de cancer, augmentation des risques de troubles digestifs (constipation, flatulence) ou dermatologiques, multiplication par 5 des risques de diabète.
Si certains facteurs prédisposent au surpoids (certaines maladies hormonales, quelques races, voire la stérilisation), le surpoids et l’obésité sont toujours la conséquence d’un excès de calories dans la ration de l’animal par rapport à ses dépenses énergétiques. C’est pourquoi la quantité d’aliments donnée à l’animal doit toujours être adaptée aux besoins du chien ou du chat, la simple application des recommandations générales notées sur l’emballage pouvant conduire au surpoids pour un animal calme et peu actif.
Le rationnement (à votre disposition à la clinique) se calcule toujours à partir du poids de forme théorique de l’animal, et non de son poids réel du jour, sous peine d’aggraver régulièrement l’écart entre la silhouette idéale de l’animal et sa silhouette actuelle.
Le surpoids étant toujours la conséquence d’un déséquilibre entre les apports caloriques de la ration et les dépenses énergétiques de l’animal ; la première mesure nécessaire et obligatoire est d’augmenter l’activité physique de son compagnon : jeux imposés avec différents objets, aliments répartis partout dans la maison pour le chat, sorties plus longues et plus fréquentes pour le chien ; cette augmentation d’activité restera cependant progressive et adaptée à l’état du coeur et des articulations de l’animal.Si un léger surpoids peut se corriger en réduisant de 5 à 10 % la ration quotidienne de l’animal, ou en passant à une alimentation « allégée » distribuée en fonction du poids à atteindre (perte de poids hypocalorique), l’obésité (surpoids de plus de 20%) nécessite un traitement diététique complet avec un suivi médical régulier : il s’agit d’un vrai handicap, dont les conséquences sont graves, et dont le traitement trop brutal n’est pas sans risques. L’activité physique sera augmentée très progressivement, tandis que la ration diététique (croquettes de composition spécifique) imposera à l’organisme une consommation des réserves graisseuses de l’animal en préservant sa masse musculaire (perte de poids métabolique). Il existe maintenant des médicaments qui facilitent cette réduction de poids en diminuantl’absorption des graisses par l’intestin.
Bien évidement, tant pour l’animal obèse que pour le simple surpoids, aucune friandise ne sera distribuée hors des repas, et la ration sera réellement contrôlée (pesée plutôt que gobelet doseur).
Une chienne en chaleur attire, par l’odeur de ses sécrétions vaginales, les mâles du voisinage (presque 2 km pour certaines chiennes !).Si le chien reste à la maison, il est souvent bien perturbé, pleure tout le temps, ne mange plus, est plus irritable et agressif, tire plus sur sa laisse, obéit moinsLe mâle rendu fugueur par cette odeur risque de provoquer ou de subir des accidents de la circulation. Il pourra aussi causer des dégâts importants chez le voisin, pour accéder à la chienne, et les bagarres avec les autres mâles également attirés seront nombreuses.A côté des risques de morsures plus ou moins graves, ces rassemblements de chiens contribuent à la propagation de virus et de bactéries potentiellement graves pour l’homme (rage..), pour le chien lui-même et pour les autres animaux du territoire (rage, parvovirose, maladie de Carré …).
Si le chien est castré (très) jeune, ces comportements sont totalement éliminés. Chez le chien plus âgé, ils sont plus ou moins réduits (le chien garde son odorat !).La castration (médicale ou chirurgicale)a pour effet de supprimer l’action des hormones sexuelles mâles sur le comportement reproducteur mais autant sinon plus sur les organes hormono-dépendants, le plus important étant la prostate.En l’absence de testostérone active, la prostate diminue de taille, ce qui réduit les risques d’hernie périnéale, d’hypertrophie de la prostate, très fréquent chez le chien âgé, avec constipation et selles douloureuses, saignement urinaire, et risques de septicémie (fréquent chez le Bouvier) ou d’incontinence urinaire.
La suppression de l’action de la testostérone est également nécessaire en cas de tumeur de l’anus (fréquente chez le Berger Allemand). L’inhibition de l’action de la testostérone peut être obtenue chirurgicalement par l’ablation des testicules, mais aussi médicalement par injection d’antihormone qui agit pendant quelques semaines.Cette action courte peut être intéressante pour un chien destiné à la reproduction mais qui va ponctuellement côtoyer des chiennes en chaleurs (vacances,refuge, chasse …). Par contre, ces antihormones peuvent accélérer l’évolution d’un éventuel diabète.La castration chirurgicale supprime aussi bien entendu les risques de tumeur du testicule (fréquent chez le chien cryptorchide),ainsi que la diffusion de maladies héréditaires.
Toutefois le chien est un animal social, avec un statut hiérarchique important, qui dépend de son activité hormonale. Si la castration réduit l’agressivité vis-à-vis des autres chiens et parfois vis-à-vis de l’homme (c’est ce qui a conduit le législateur à rendre obligatoire la stérilisation chirurgicale des chiens de 1ère catégorie, réputés dangereux), la castration tant médicale que chirurgicale modifie l’équilibre hormonal du chien, qui aura plus de mal à changer de “grade”. Si le chien était dominant, ou si son statut hiérarchique était ambigu, et encore plus s’il souffre de sociopathie, le retour à une vie en société harmonieuse avec les humains sera plus difficile. Il est donc vivement conseillé de ne castrer qu’un chien correctement éduqué et déjà obéissant.
Enfin, la castration tant médicale que chirurgicale favorise la prise de poids. Il est donc capital d’être très strict sur la ration donnée au chien, et de lui procurer assez d’activité physique. La stérilisation chirurgicale est pratiquée sous anesthésie générale de courte durée, et le chien n’est hospitalisé que quelques heures.Un implant hormonal peut aussi être injecté sous la peau du chien. Après une petite période (une quinzaine de jours) de libido augmentée, le chien est en repos sexuel quasi complet pendant 6 mois(arrêt de production de sperme, réduction très importante de la libido, diminution marquée du taux de testostérone Cette technique peut-être utilisée sur un chien futur reproducteur, en prenant garde de ne pas injecter l’implant pendant lapériode de chaleurs des chiennes du voisinage!
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